Page Francaise De Sasmen

Ecrire, c'est comme prendre une lame de rasoir et m'entailler profondement... C'est mon sang qui coule... (J.T.Leroy)

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Lieu : Victoria, Australia

We are a couple that mixes love and beauty, art and passion. We believe that with our talents, we can change the world and make everyone love life... You are so welcome to taste SAMA, the fruit of our union...

mardi, avril 17, 2007

Petite histoire d'un athée

Un athée se promenait dans les bois tout en s'extasiant
devant la nature:
' Quels arbres majestueux ' !
' Quelle puissante rivière ' !
' Quels beaux animaux ' ! se disait-il.
Comme il marchait le long de la rivière, il entendit un
sourd grognement provenant d'un buisson à proximité. Il jeta un
oeil dans cette direction et vit un énorme grizzly de plus de 2m de
haut qui s'apprêtait à le charger. Il courut aussi vite qu'il le
pouvait dans un petit sentier, regarda par dessus son épaule et
réalisa que l'ours le talonnait.Il trébucha et tomba sur le sol. Il
roula sur lui même et comme il tentait de se relever, il vit l'ours
au-dessus de lui, la patte droite prête à le frapper ! À cet
instant l'athée s'écria
'Oh mon Dieu !'

Le temps s'arrêta, l'ours se figea et la forêt devint
silencieuse .Une lumière vive apparût près de l'homme et une voix
vint du ciel:
'Tu as nié mon existence durant toutes ces années, et
attribué laCréation à un accident cosmique. Dois-je t'aider à te
sortir de cette situation ?Crois-tu que je puisse te considérer
comme un croyant ' ???
L'athée regarda vers la lumière et répondit humblement:

'Je crois qu'il serait hypocrite de ma part de vous
demander de me considérer comme un bon catholique, mais peut-être
pourriez vous rendre l'ours ... catholique ??'

Très bien , dit la voix.

'La lumière s'éteignit, la forêt reprit son chant,
l'ours descendit sa patte, se pencha la tête et tout benoîtement
joignit ses deux pattes en murmurant:
'Seigneur, bénissez ce repas . '

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vendredi, novembre 11, 2005

La Grande Mère…





Je suis à Paris il y a quelques jours… et quand même le Liban me manque beaucoup… ainsi que le peuple magnifique de mon pays… et tous les amis qui se trouvent partout… le bonjour à la libanaise…
Les paysages… surtout l’aube et la couchée du soleil… car ici on ne sait pas de quel côté vient le soleil, ni où elle va coucher…
Les cèdres… les relativement petites forêts et villages de Akkar… les petits lacs… les toutes petites rivières… les jolies prairies… Beyrouth… Tripoli… Zahleh… Sayda… Byblos…
Je sais quant on est dans notre pays, rien ne nous suffit… rien n’est sur notre onde… rien n’est à la mode… on ne trouve pas tout ce qu’en veut…
On a toujours l’idée que l’extérieur est toujours mieux, et que nos villes et villages ne sont pas encore acceptables pour vivre…
Moi… je sais que dans mon pays je suis un roi malgré ma pauvreté… mais ici je suis juste un étranger dans le pays des étrangers…
Je souhaite que personne ne me comprend faussement… ce qui me manque n’est jamais la non propreté affreuse… la marche contre loi… mais ce qui me manque c’est le cœur libanais…

Un frère m’a pris au milieu du capital des cultures, où se repose une des anciennes cèdres du Liban… et j’ai su qu’elle a observé chaque jour et depuis 271 ans tout les passagers sur le bord de la Seine…
Cet arbre eternel qui a l’âge des fameux rois de la France, prend l’angle le plus vaste et le plus vivant de Paris… au milieu du « jardin des plantes »…
C’est vrai qu’elle est âgée, mais elle est toujours la belle fille libanaise… l’amoureuse, l’aimable, et la plus jolie pour toujours…
Oui… cette libanaise pleine de modestie et de souveraineté est la seule vivante qui peut nous raconter les histoires de cette ville…

Chacune des plantes de mondes se met autour d’elle… juste fier car au cours de leur petite période de vie elles ont pu voire la grande reine… elle connaît chacune par son nom… et de quel pays elles viennent… chacune d’elle est emportée annuellement ou conservée dans les serres excepte elle… elle reste dehors… quel que soit le temps ou la température… elle est la même pour toujours… Et ceux qui peuvent voire sa face, savent très bien qu’elle sourit profondément car elle connaît les mères des grandes mères de chacun de ses voisins…

Quand j’ai approché d’elle, bien sûre je l’ai touché… et qu’est ce qu’il passe ? Elle a commencé à parler : Ah… enfin un libanais… quel plaisir mon enfant… je vous remercie beaucoup de venir me voire, en transportant les saluts de mes sœurs et mères aux Liban…

J’ai dit : Pas de quoi ma grande mère…

Elle a dit : je manque mon pays dès que je suis née…

J’ai dit : qu’est ce que tu manques au Liban ?...

Elle a dit : Je manque la sainteté… ici je suis dans une gallérie… personne ne me voit comme je suis en actualité… ils me regardent car je suis différente de ce qu’ils ont l’habitude à voire…
Je manque la solitude de nos hauts montagnes… je manque les prières toute la journée…
Je manque la vie dans notre pays… ici tout est formé de pierres et de métal…
Ici, personne ne croit pas à l’éternité… les églises sont vides… les prieurs des mosquées ont peur de dire un mot à propos de leurs croyances… malgré que c’est le pays de liberté comme ils disent…
Le peuple ici est comme les a décrit un philosophe indien : ils sont comme des pierres au fond d’une rivière, qui s’ont frappé pour longtemps au cours de leurs circulations… jusqu’au devenir lisse en apparence… mais les pierres restent des pierres…

J’ai dit : et est ce que tu vois les libanais ici ?...

Elle a dit : oui bien sûre… mais de loin… car les libanais qui ont venu ici excepte quelqu’un dont je suis très fier de les savoir, ont jeté tous leurs vêtements et sont devenus comme ceux qui vivent là bas…

J’ai dit : j’ai passé ici pour vous consulter concernant mes sentiments qui font mon cœur fragile et même cassé… et ce que je trouve est quelqu’un qui aime le Liban et qui est plein de sentiments pour lui, même de millions de fois plus que moi…

Elle a dit : tu sais… je souhaite une chose… mais je sais qu’elle n’est jamais réalisable… c’est d’être au Liban même pour des minutes… parfois je crois que c’est très ridicule et illogique… mais je paye ma vie pour l’avoir…

Les larmes ont rempli mes yeux, et je l’ai embrassé… en disant : tu sais, je souhaite être le continent libanais…
Elle a dit : tu es… prend moi dans ton cœur…
J’ai dit : je te promets, tout les libanais vont savoir votre amour pour la patrie…


Dr. Sassine El Nabbout

dimanche, octobre 23, 2005

Nouvelle Page

C'est ma nouvelle page en Francais... J'espere que vous ayez un plaisir au cours du lecture de mes articles...
Dr Sassine Michel El Nabbout